Des inconnus qui menacent notre peau : Les Perturbateurs Endocriniens- 3e ex aequo

Classement du projet

3ème place ex æquo

Établissement scolaire

Académie :
Lycée Français d'Irlande - Dublin - AEFE

Dublin
Autre

Les membres du projet

Pas encore de membre associé au projet

Le projet

Argumentaire

 
Responsable du projet : Sivel Lily Rose lily.sivel@gmail.com
 
Professeurs

Marcelin Johnny – jmarcelin.lfi@gmail.com 

Vanwormhoudt Solange

Élèves 1S

Humbert Francois –  Zakki Noé- Sivel Lily Rose – Dunogier Juliette 

Vidéo de présentation du projet

 

Ce que le jury a pensé du projet

Argumentaire

 

Nous avons choisi de réaliser notre projet sur le thème des Perturbateurs Endocriniens, avec comme problématique : « Comment les Perturbateurs Endocriniens, au sein de la plupart des cosmétiques, dégradent-ils notre santé ? Pourquoi ces évolutions sont plus intéressantes à utiliser pour les entreprises ? ».

La chimie est essentielle dans ce sujet car notre futur va dépendre de celle-ci. La chimie est capable de produire des substances toxiques, comme les perturbateurs endocriniens, mais elle est également capable, si nous, la future génération, arrivons à sensibiliser la population et à nous opposer à la création de ces molécules si nocives, de trouver des alternatives à ces perturbateurs endocriniens. En effet, tout part d’une bonne cause : prenez par exemple la molécule du Hydroxytoluène butylé (BHT) ( ‎2,6-di-tert-butyl-4-méthylphénol). Ce perturbateur endocrinien fut créé en tant qu’antioxydant pour trouver des alternatives aux substances naturelles, non renouvelables sur du long terme, ayant certaines propriétés analogues. 

Nous souhaitons participer à ce concours pour que notre voix se fasse entendre, pour éviter notre exposition à des molécules nocives, car oui, la chimie nous est indispensable pour sauver la planète et nous avons besoin d’elle.

Remarques du jury

Ce sujet me tient particulièrement à coeur car j’ai eu la chance d’effectuer un stage aux côtés d’une dermatologue qui m’a permis d’assister à une conférence à la clinique Belharra de Biarritz. Cette dernière avait pour but de sensibiliser des médecins, nutritionnistes, pédiatres et autres personnels de santé aux dangers des perturbateurs endocriniens. Cette conférence m’a appris de nombreuses choses, tels que l’impact de ces substances toxiques au sein de la vie quotidienne, et les conséquences de notre exposition quotidienne à ces molécules présentes dans des articles aussi divers que les produits pour les nourrissons ou encore les personnes atteintes d’un cancer. Je souhaitais à tout prix approfondir ce sujet au niveau de la chimie de ces molécules ou encore de leur mode d’action au sein des cellules de notre corps, grâce à nos connaissances en SVT, et ce concours nous a permis, avec mon groupe, d’apporter des réponses à toutes ces questions. J’ai par conséquent initié cette idée à mon groupe, en leur racontant mon expérience, et Noé et François se sont immédiatement intéressés. La chimie des perturbateurs endocriniens est vaste. On dénombre quinze catégories différentes avec dans chacune plusieurs dizaines. Pour notre projet, nous ne pouvions pas toutes les traiter en profondeur et ainsi nous avons décidé de faire un choix. Nous nous sommes intéressés à la catégories des dérivés du toluène en particulier le ‎2,6-di-tert-butyl-4-méthylphénol (BHT). En effet, cette molécule dont les effets néfastes commencent seulement à apparaître dans les études scientifiques est présente dans la formulation de nombreux produits du fait de ses propriétés antioxydants, nécessaire pour la conservation du produit en bloquant les réactions de dégradation par le dioxygène de l’air.

Dans un premier temps, nous avons été amené à dresser un état de la connaissance sur le sujet des perturbateurs endocriniens . Comment sont- ils apparus ? Comment agissent-ils ? Quel est leur intérêt par rapport à des molécules moins nocives ?

En prenant comme exemple le BHT, nous nous sommes fixés comme objectifs de déterminer où réside la toxicité de cette substance, pour quelles raisons on l’utilise et également si des études ont été menée pour mettre en évidence ses dommages. Enfin, nous ne souhaitions pas nous arrêter à de simples faits et nous voulions trouver des alternatives naturelles au BHT.

La construction de notre projet a commencé avec la mise en place d’un cahier de bord pour répertorier toutes les recherches bibliographiques que nous allons mener. Ce dernier nous a permis de nous répartir nos axes de recherche, le mien étant de parcourir et tirer l’essentiel des documents remis par les professionnels que nous avions rencontrés, et de demander aux autres membres d’approfondir des points nécessaires à notre projet afin de répondre à notre problématique. 

Le choix de cette dernière s’est fait en plusieurs étapes. J’ai tout d’abord suggéré, dès la première séance, une problématique centrée sur la problématique du cancer : « Comment se fait il que des produits prescrits en cancérologie aient des substances cancérigènes ? ». Après discussion, et au vu du peu de renseignements que nous avions à notre disposition, nous avons mis cette question de côté et nous nous sommes focalisés sur comment les perturbateurs endocriniens dans les crèmes et autres cosmétiques portent atteinte à notre santé.

Une fois la problématique finale trouvée, nous devions avancer rapidement et suivre une méthode de recherche concrète pour mettre en oeuvre notre projet. 

Un expérience fut également mise en place avec la réalisation de notre propre crème en utilisant uniquement des produits du quotidien dont l’innocuité est prouvée , nous avons pu tester sa stabilité dans le temps et recueillir des avis après son utilisation.

Les résultats obtenus au niveau des connaissances est très satisfaisant de mon point de vue car nous sommes arrivés à comprendre les données obtenues et à rendre accessible à tout public notre dossier.

 

 

Publics visé

 

Tout public est visé. En effet, toute la population est soumise aux dangers de ces substances toxiques, nous en retrouvons partout. Des produits ménagers aux cosmétiques en passant par les détergents, nous sommes soumis à ces perturbateurs endocriniens au quotidien. Le public visé en priorité serait les jeunes générations, en faisant une campagne de sensibilisation au sein de notre lycée mais également au sein de lycées irlandais. Nous sommes les adultes de demain et les prochains à pouvoir changer les industries sur ce point. De nombreuses études ont été menées sur la nocivité de ces perturbateurs endocriniens, et nous avons les moyens, grâce à la chimie, de changer cela.

Description

 

Notre action de communication se base sur la réalisation d’un court-métrage. Nous avons choisi de réaliser un court-métrage pour sensibiliser le public à notre thématique, car nous avions besoin d’une production très visuelle que nous pourrions transmettre sur des sites internet, envoyer à des associations ou encore à des médecins. Cette sensibilisation doit être accessible par tous, à la fois marquante, pleine de ressources mais également attrayante. En effet, le film nous permet de rendre nos recherches vivantes, en pouvant à la fois expliquer des schémas ou des études qui furent menées à ce sujet. 

Dans cette optique, après avoir réalisé notre dossier, formulé la problématique, consulté une dermatologue, Mme Perez et un professeur de recherche en toxicologie, Dr. Craig Slattery de UCD School of Biomolecular & Biomedical Sciences, nous devions réaliser le plan détaillé de notre court métrage avec les différentes scènes que nous voulions tourner, le lieu, comment réaliser nos propres schémas, les voix off etc. Notre principale difficulté était de mêler le « reportage » à la théorique avec l’explication du mode d’action des Perturbateurs Endocriniens sans que notre court métrage finisse en simple présentation. Notre film fut réalisé à l’aide du logiciel de montage Imovie, et tourné grâce à deux caméras.

Support

Court-métrage et site web.

Planification

Septembre 2017-Octobre 2017 : mise en place de la problématique, analyse de tous les documents donnés par les professionnels que nous avons rencontré, pour établir nos axes. 

Octobre 2017-Novembre 2017 : recherche sur internet de données supplémentaires et si besoin contact des professionnels si nous avions des questions.

Novembre 2017-Décembre 2017 : Rédaction du dossier regroupant toute nos recherches. 

Janvier 2018-Début Mars 2018 : Réalisation du court-métrage.

Les ressources du projet

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